HISTOIRE
Inondations du 25 avril 1776
Un orage dans l'après-midi du 25 avril 1776 qui ruina tout le territoire et les environs dans lequel il y eut 16 personnes de noyées, 82 maisons furent considérablement endommagées et 17 furent détruites et les habitants réduits dans la plus grande misère.

Deuxième guerre mondiale 1939-1945
29 août 1944
Extrait du livre Libération Sanglante de quatre villages meusiens :
" Le 29 août 1944, à Trémont-Sur-Saulx, village de 500 habitants, à 1500 mètres de Robert-Espagne, sur la route qui conduit à Bar-Le-Dc.
Sur le coup de midi, le bruit court que les Allemands, aux allures peu rassurantes, s'installent dans les localités voisines et s'y livrent au pillage.
Puis, vers 13 heures, arrivent quelques-uns des premiers hommes échappés au "ramassage" qui s'opère à Robert-Espagne. Ils font savoir ce qui se passe chez eux et recommandent de les imiter, c'est-à-dire de gagner la campagne. Peu après les volutes de fumée qui s'élèvent au-dessus de Robert-Espagne et Beurey font craindre le pire et chacun s'apprête à mettre sa personne à l'abri et ce qu'il a de plus précieux ...
C'est alors que M. Caron Edmond, cultivateur, envoie son fils Jean, 13 ans conduire son cheval au parc en dehors du village. Sa sœur, Marie-Louise, 15 ans qui marche difficilement à la suite d'un accident, l'accompagne ...
Les deux enfants ont accompli leur mission sans incident et reviennent tranquillement, côte à côte, par le chemin de terre qui rejoint le grand'route. Au moment où ils se trouvent à proximité de la source du ruisseau de Trémont, presque à l'entrée "Est" du village, deux camions chargés d'Allemands, venant de Bar-le-Duc, s'arrêtent brusquement. Les occupants en descendent et l'un d'eux tire, sans aucune raison, plusieurs rafales de fusil-mitrailleur sur les enfants. Marie-Louise, atteinte grièvement, s'affaisse ; son frère épargné par miracle se dissimule vivement derrière un buisson voisin. Quelques Allemands, s'approchent, lancent deux grenades sur la fillette à terre et s'emparent du gamin terrorisé. Ils lui demandent si la victime est bien sa sœur, ils la soulèvent et, jugeant son cas désespéré, la laisse retomber.
Ils veulent emmener le garçon qui refuse avec énergie ; alors ils y renoncent et s'en vont prêter la main, sans doute à leurs tristes camarades qui opèrent en ce moment à Robert-Espagne, Beurey, Couvonges et Mognéville.
De loin, deux personnes ont été témoins de l'assassinat. Elles entendent la petite victime appeler faiblement :"Maman ! Maman!" et vont lui porter secours. Peu après arrive son père que Jean est allé prévenir ; il est accompagné de M. Chaumont.
Tous deux transportent rapidement la malheureuse enfant du village. Elle a une jambe fracasse et des plaies multiples sur tout le corps. Elle perd son sang en abondance et, malgré des soins dévoués, ne tarde pas à expirer ...
C'est la plus jeune et une des premières - et combien innocente - victimes de la tragédie qui ensanglanta la vallée de la Saulx à la veille de la Libération"
L’école communale de Trémont-sur-Saulx prend le nom de Marie-Louise Caron
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Pour que l’on n’oublie jamais Marie Louise Caron 15 ans, victime de la barbarie nazie , le 29 Août 1944 à Trémont-Sur-Saulx, le 29 août 2021 l'école communale du village prend le nom de Marie-Louise Caron. La plaque commémorative a été découverte par Suzanne, sœur de Marie-Louise.

